Recherche et développement, innovation, enseignement supérieur
La Hongrie entretient un réseau de diplomatie scientifique et technologique (S&T) dans les principaux pays partenaires afin de développer des relations de recherche, de développement et d'innovation (RDI) dans les domaines de la science et de la technologie. La Hongrie dispose également d'un attaché scientifique et technologique à son ambassade à Paris afin de contribuer au renforcement des relations franco-hongroises, compte tenu du rôle prépondérant de la France et de son partenariat traditionnellement solide dans ce domaine important.
Nos relations bilatérales dans le domaine de la recherche et de l'enseignement supérieur sont bonnes et équilibrées, la quasi-totalité des établissements d'enseignement supérieur et de recherche hongrois ayant un partenaire collaborateur institutionnel en France. L'environnement de l'Union européenne facilite le lancement de projets conjoints de recherche et/ou de mobilité, mais dans le cas de la recherche, le partenaire hongrois n'est généralement pas le chef de file du consortium. Les diplômes conjoints ne sont pas rares non plus et l'ambassade de France à Budapest apporte un soutien financier à l'expansion de la coopération en matière de formation qui débouche sur de tels diplômes. Le projet TéT-mobilité « Balaton » suscite un intérêt constant, comme l'a montré le dernier appel à propositions. Dans le cadre des relations bilatérales, dans le programme « université européenne » le nombre de projets lauréats présentant un intérêt français a passé à 44, avec un total de 50 institutions participantes, et le nombre de projets impliquant des partenariats hongrois-français est passé à sept. Le développement de liens avec les établissements d'enseignement supérieur et de recherche des territoires français d'outre-mer a également commencé, avec plusieurs universités hongroises déjà impliquées (SZTE, ELTE, Metropolitan, Université Széchenyi). La coopération dans l'enseignement secondaire est également en train de se renforcer, avec plusieurs nouveaux accords de mobilité avec des établissements d'outre-mer dans ce domaine.
Notre ambassade s'efforce constamment de diffuser les appels d'offres en matière d'innovation, de recherche et d'éducation pertinents pour les parties prenantes nationales auprès d'un large public national, avec l'aide du département de la diplomatie scientifique du ministère des affaires étrangères et du commerce et de la Fondation publique Tempus, en plus de s'adresser directement aux candidats potentiels. Nous continuerons à accorder une attention particulière à l'établissement de liens avec les territoires d'outre-mer, qui sont spécifiques à la France et avec lesquels il n'existe pratiquement aucun lien en matière de R&D et d'éducation, mais qui offrent un potentiel énorme et inexploité. Nous sommes convaincus que ces partenariats, dans le cadre de l'Union européenne, permettront de développer de nouvelles coopérations en matière de recherche, d'éducation et d'économie qui seront mutuellement bénéfiques pour les deux parties. Jusqu'à présent, ces domaines n'ont pas reçu l'attention qu'ils méritent, alors qu'ils représentent une opportunité extraordinaire pour tous les centres de recherche et les chercheurs hongrois qui souhaitent lancer des activités de recherche et de coopération - principalement dans le domaine des sciences naturelles - dans un cadre et des conditions européennes, qui ne sont pas possibles en Europe continentale, mais qui ont un rendement scientifique important.
En 2021, les micro-projets de mobilité soutenus par le Département de la diplomatie culturelle et scientifique, qui visent principalement à élargir les contacts entre chercheurs et enseignants et à diffuser les résultats de la recherche hongroise en France, pourraient être relancés, avec des retombées scientifiques et éducatives qui dépassent largement ce cadre. Au cours des dernières années, des projets couvrant les domaines de l'agriculture, de la sylviculture et du changement climatique, de l'ingénierie et des sciences de la terre, ainsi que des start-ups en France ont ouvert la voie à un certain nombre de nouvelles collaborations et d'idées de recherche communes.