15 Oct

Un paradis provisoire

Entre 1940 et 1945, près de 1200 prisonniers de guerre français, échappés de camps allemands, trouvent refuge en Hongrie. Dans ce pays qui n’est pas en guerre avec la France mais reste du côté de ses ennemis, ces soldats trouvent en général bon accueil : logés confortablement au bord du lac Balaton, pratiquement libres de leurs mouvements et de travailler, ils suscitent souvent l’intérêt et la curiosité des Hongrois. Ceci jusqu’à l’invasion de la Hongrie par les forces nazies en mars 1944, date à laquelle leur vie se retrouve alors mise en danger et, comme de nombreux Hongrois, ils sont soumis à des arrestations arbitraires et fréquemment obligés de se cacher. De retour en France, le souvenir de leur « paradis provisoire » perdure parmi ces soldats et contribue depuis lors à nourrir l’amitié franco-hongroise.

L’Institut Français à Budapest a récemment organisé une conférence remarquable autour de ce sujet.

Les deux discours (dont le textes ont joints); celui de János Martonyi, Ministre des Affaires Etrangères de Hongrie de 1998 à 2002 et de 2010 à 2014 et celui de René Roudaut, Ambassadeur de France en Hongrie de 2007 à 2012 et Président de l’Association des amis de l’Institut hongrois ont marqué cet événement.

Discours ambassadeur Roudaut sur évadés français.pdf

Discours ministre Martonyi sur évadés français.pdf